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Opinion

Lo jacobinisme es antidemocratic per definicion

Joan-Marc Leclercq

Joan-Marc Leclercq

Musician de profession, autor d’un líber de conversacion suu gascon, d'un roman istoric "Ucraïna", d'un diccionari de rimas e de duas pèças de teatre.

Mai d’informacions
Sabi pas s’atz espiat au finestron lo debat deus onze candidats de l’eleccion presidenciala, mes jo, que nani. N’èi totun avut le rebomb per la telaranha qu’a seleccionat “çò que calèva reténguer” deus escambis entre los aspirants presidents.
 
Me soi atau assabentat de çò que la frasa qu’a mercat mès los esperits es la de Poton que declarèc de cap a Marion “Marine” Le Pen: “Quan sèm convocats a la polícia, nosautes, i vam, am pas nada immunitat obrèra …” Es estada largament relaiada suus hialats sociaus, plan mès que las autas. A trobat la formula que calèva.
 
Mes es pas d’aquò que volerí parlar. Volerí evocar un aute escambi, entre lo Jean-Luc Mélenchon e la medisha “Marine” Le Pen. Aquesta acabava de s’engorgar sus un camin eslurriu, lo de l’identitat. Los militants de las lengas saben plan quin dangèr representa lo Front National de cap a nòstes culturas, mes aquò los empacha pas de’s plaçar en defensors d’UNA cultura (una sola, la “francesa”, teorica, saunejada e que volon impausar) que dison amiaçada per las culturas estrangèras, musulmana en particular.
 
Cau estar candidata politica ende poder declarar aus Alsacians lor voler “tornar Alsàcia” en tot botar dens sa lista de promessas (aperada “programa” peus politicians) la supression de las regions … N’i a, totun, a Estrasborg, qu’an trucat de las mans quan ac digoc. Vai-t-e’n comprénguer quicòm …
 
E doncas la “Marine” (es son chafre) vòu véser lo retorn de las grèpias dens los ostaus de comuna au moment de Nadau. Sus aquò, lo Mélenchon enterveng, esmalit. Ça ditz que los Franceses a 60% an pas de religion e doncas “lor cau fóter la patz”.
 
Es pas la question. Çò que los dus candidats volon, es una lei nacionala aquò dessús. Vòu díser una uniformitat sus l’ensems de l’Estat.
 
E perqué pas demandar l’avís aus estatjants eths medishes de cada comuna? Vosautes ne volètz, una grèpia? Botatz-vos la. Ne volètz pas? Ne botatz pas. Lo sentit deu monde de cap a la grèpia pòt cambiar d’una persona a l’auta. N’i a qu’i veson pas qu’un sovénguer agradiu de lor temps de mainat quan d’autes i son atacats per rason religiosa o que son butat pr’aquò.
 
E se pòt cambiar d’una persona a l’auta, pòt tanben cambiar d’un país a l’aute. Lo rapòrt a la grèpia es pas lo medish en Alsàcia qu’au Biarn, que’n banlèga parisenca o qu’a Wallis e Futuna.
 
Un còp de mès, los candidats jacobins an clarament muishat que’s trufan de çò que lo monde pensan e volon impausar la medisha realitat a cada terrador. Viven dens una tor d’ivòri parisenca e espian lo demès de l’Estat de haut estant.
 
I a pas ren d’esperar de la filosofia jacobina, ni tanpauc de nat candidat d’aquesta eleccion. Lo quite Michel Onfray se n’es esmavut e eth, qu’es en contra de las lengas ditas “regionalas”, vòu “descolonizar las províncias”. Un bon programa per la debuta, quitament se los mots son pas causits de plan.

 
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Comentaris

Fédéral Autan Tolosa
6.


Tes réflexions sont souvent symphatiques, à ton image de chanteur, et de bon sens . Mais parfois légères, sauf ton respect . Ta notion de "jacobinisme " est bien floue, bien trop floue pour se poser en mesure de ce qui est démocratique ou ne l'est pas . En réalité, tout l'occitanisme va répétant " jacobinisme jacobinisme " sans savoir de quoi il s'agit . Notion commode, comme on dit en maths/ physique, pour désigner un adversaire qu'on n'a pas besoin de définir " puisqu'on sait tous de qui il s'agit " . Justement non ! En maths/physique, on se sert de la notion commode pour avancer sur un point où sa définition précise n'est pas importante, mais ensuite, la première résolution posée, on y revient pour s'en expliquer . Dans l'occitanisme et ailleurs ( journalisme politique national, etc ) cette notion commode, d'utilité transitoire, est devenue un concept de valeur transhistorique voire a-historique, éternelle pourquoi pas, gravé dans le marbre ( comme cette fameuse phrase d'un chanteur de Bluegrass occitan ) . Le " jacobinisme " est un terme de l'histoire politique qui désigne un courant de réflexion et d'action politique précis, à une époque donnée . Plus on s'éloigne de l'époque où il a un sens précis, plus on s'éloigne de la doctrine précise qu'il désigne, plus on ne sait pas de quoi on parle . Ce " jacobinisme " apparaît toujours opposé à son rival le " girondisme ", dans un cliché binariste qui survit dans les discours à sa disparition dans l'histoire politique . Bien ! Alors permets-moi quelques questions ! Le girondisme historique ( de la Révolution, d'abord, puis des courants qui ont suivi se réclamant de ce courant ) était-il favorable aux langues de France ? S'opposait-il au "jacobinisme "sur cette question ? Y a t'il aujourd'hui un "girondisme " défendant ces langues ? A moins de décider d'appeler "girondins " tout ceux qui sont favorables à ces langues, en changeant donc totalement l'acception historico -politique de de ce terme, on ne voit pas ce qu'il peut apporter à notre réflexion . Sinon un vernis d'historicisation qui passe pour une connaissance du passé et qui sait juger de l'ancienneté du phénomène " occultation des langues de .france " . En l'essentialisant, en faisant croire que cette " occultation " a toujours procédé ( du moins depuis la Révolution ) ( mais il y en a même qui parlent du jacobinisme de l'Ancien 'Régime ! ) des mémes causes et moyens sans les spécifier précisément . A 'contre-histoire, donc . Revient à la même chose d'appeler "jacobins" tous ceux qui sont défavorables aux langues de 'France sans tenir compte du reste de la doctrine politique que ce terme désigne .. C'est un total changement de définition du terme, qui ne sert plus à rien, sinon à nous empêcher de définir clairement l'adversaire . Et à nous donner de fausses pistes historiques, qui font rigoler les historiens un peu sérieux . L'occitanisme n'a pas réussi, en soixante ans, à donner un nom à ce qui nie l'intérêt de nos langues et cultures . Et avant lui le félibrige non plus . Le parisianisme, les parisiens, le chauvinisme français, le nationalisme français, l'impérialisme francien, le colonialisme, le colonialisme "intérieur " , l'étatisme, la centralisation, l'hypercentralisation, le centralisme politique, le jacobinisme, l'hypercentralisme, tout y est passé, et rien ne fonctionne, aucune théorie ne tient le coup à l'examen rigoureux . Donc on joue avec les différents termes jamais définis, on passe de l'un à l'autre comme s'ils étaient synonymes, on enfle la voix ( ajoutant hyper, par exemple ) quand on est énervé sans justifier aucunement cette gradation par la description de faits, etc . On ne sait pas nommer l'adversaire, parce qu'on ne sait pas qui il est vraiment . Et quand on ne sait pas qui est précisément l'adversaire, on ne sait pas le combattre : on fustige ses fantômes, on rompt des lances contre ses avatars, on prend des moulins à vent pour ses chevaliers . Don Quichotte est le roman qui illustre le mieux le combat occitaniste tel qu'il est majoritairement .

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Fédéral Autan Tolosa
5.

Tes réflexions sont souvent symphatiques, à ton image de chanteur, et de bon sens . Mais parfois légères, sauf ton respect . Ta notion de "jacobinisme " est bien floue, bien trop floue pour se poser en mesure de ce qui est démocratique ou ne l'est pas . En réalité, tout l'occitanisme va répétant " jacobinisme jacobinisme " sans savoir de quoi il s'agit . Notion commode, comme on dit en maths/ physique, pour désigner un adversaire qu'on n'a pas besoin de définir " puisqu'on sait tous de qui il s'agit " . Justement non ! En maths/physique, on se sert de la notion commode pour avancer sur un point où sa définition précise n'est pas importante, mais ensuite, la première résolution posée, on y revient pour s'en expliquer . Dans l'occitanisme et ailleurs ( journalisme politique national, etc ) cette notion commode, d'utilité transitoire, est devenue un concept de valeur transhistorique voire a-historique, éternelle pourquoi pas, gravé dans le marbre ( comme cette fameuse phrase d'un chanteur de Bluegrass occitan ) . Le " jacobinisme " est un terme de l'histoire politique qui désigne un courant de réflexion et d'action politique précis, à une époque donnée . Plus on s'éloigne de l'époque où il a un sens précis, plus on s'éloigne de la doctrine précise qu'il désigne, plus on ne sait pas de quoi on parle . Ce " jacobinisme " apparaît toujours opposé à son rival le " girondisme ", dans un cliché binariste qui survit dans les discours à sa disparition dans l'histoire politique . Bien ! Alors permets-moi quelques questions ! Le girondisme historique ( de la Révolution, d'abord, puis des courants qui ont suivi se réclamant de ce courant ) était-il favorable aux langues de France ? S'opposait-il au "jacobinisme "sur cette question ? A moins de décider d'appeler "girondins " tout ceux qui sont favorables à ces langues, en changeant donc totalement l'acception historico -politique de de ce terme, on ne voit pas ce qu'il peut apporter à notre réflexion . Sinon un vernis d'historicisation qui passe pour une connaissance du passé et qui sait juger de l'ancienneté du phénomène " occultation des langues de .france " . En l'essentialisant, en faisant croire que cette " occultation " a toujours procédé ( du moins depuis la Révolution ) ( mais il y en a même qui parlent du jacobinisme de l'Ancien 'Régime ! ) des mémes causes et moyens . A 'contre-histoire, donc . Revient à la même chose d'appeler "jacobins" tous ceux qui sont défavorables aux langues de 'France sans tenir compte du reste de la doctrine politique que ce terme désigne .. C'est un total changement de définition du terme, qui ne sert plus à rien, sinon à nous empêcher de définir clairement l'adversaire . Et à nous donner de fausses pistes historiques, qui font rigoler les historiens un peu sérieux . L'occitanisme n'a pas réussi, en soixante ans, à donner un nom à ce qui nie l'intérêt de nos langues et cultures . Et avant lui le félibrige non plus . Le parisianisme, les parisiens, le chauvinisme français, le nationalisme français, l'impérialisme francien, le colonialisme, le colonialisme "intérieur " , l'étatisme, la centralisation, l'hypercentralisation, le centralisme politique, le jacobinisme, l'hypercentralisme, tout y est passé, et rien ne fonctionne, aucune théorie ne tient le coup à l'examen rigoureux . Donc on joue avec les différents termes jamais définis, on passe de l'un à l'autre comme s'ils étaient synonymes, on enfle la voix ( ajoutant hyper, par exemple ) quand on est énervé sans justifier aucunement cette gradation par la description de faits, etc . On ne sait pas nommer l'adversaire, parce qu'on ne sait pas qui il est vraiment . Et quand on ne sait pas qui est précisément l'adversaire, on ne sait pas le combattre : on fustige ses fantômes, on rompt des lances contre ses avatars, on prend des moulins à vent pour ses chevaliers . Don Quichotte est le roman qui illustre le mieux le combat occitaniste tel qu'il est majoritairement . ,

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Lo raiòu Cevenas
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#3 Despuèi que menam batuèsta per nòstra lenga, se vei pro que los politicians se'n foton completament de nòstra identitat prumièira.
Aclapats de vergonha per l'escòla, nòstres ancians la delaissèron la responsabilitat de trasmetre a lurs enfants lur eiretatge immateriau. E l'espandi linguistic que laissèron de voide se retrovèt a flor e mesura ocupat per una autra lenga : l'empausada. La cultura, ela, manquèt pas de patir las consequenças de la mondializacion, de l'uniformizacion dals biais de viure qu'an menat la societat a venir la tropelada despersonalizada e anonima, materialista e consomairitz, endividualista que savèm a l'ora d'ara.
Per entrepachar quela tendença despietadosa per nòstras identitats, faudriá d'aquí enlai una volontat politica fortarassa, coratjosa. Podent pas comptar emb d'ela, lo remèdi pus radicau sariá la luta armada logicament.
Perquò, deu beneficiar d'un sosten collectiu adonc d'una consciença collectiva se vòu èstre eficaça quela luta armada. Malerosament, i sèm pancara ! Amai quand i es la consciença, savèm dinc quanta endrona pòt menar quela mena d'alternativa : lo ceucle viciós de la violença, bien coneissegut dals irlandés e de tant d'autres.
La populacion estent sovent motonièira, me sembla que lo monde fan s'aproprian una identitat quand es davançada per un espandi de l'economia fòrta e sostenguda per un poder politic amai reconeisseguda per los vesins. O planhisse qu'aquò foncione ansin. Mès quand la region "Occitanie" sarà venguda una poissença economica emb d'un poder politic pro fòrt aliat dals catalans, es aquí que se diràn occitans lo monde e qu'aquò farà saique taca d'òli en cò dals vesins qu'envejaràn la situacion assumida e viuguda erosa per la populacion... occitana.
Pasmens, es pas faus, per ieu, de dire qu'en cò nòstre sèm un pauc tebés, viradisses e que mancam d'afecion, d'envam e de disciplina collectiva. Una deca de mentalitat coma d'autras mentalitats ne'n pòrtan. Saupeguem manlevar a las autras identitats aquò melhor dinc lur mentalitat, lur biais de viure : n'avèm de besonh per nos reviscolar.

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Pèire Delmàs Baiona
3.

Per sortir d'aquel estat de colonisats caldriá una luta armada e una populacion majoritàriament independentista o, al mens, autonomista. Mas on son las divisions occitanas? Ieu las vesi pas en defòra d'un punhat de militants occitanistas que parlon fòrça mès son pas prèstes a prene un fusilh.

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lachaud
2.

Volam una lei per l'occitan e damandam aquò a daus monde jacobistes que son contre nòstres? I a benleu una contradiccion.

Michel Onfray agrada pas mas se sert dau mot " decolonisar la provinça". Que quò vòl dire? Perqué nòstres braves ensenhaires occitanistas emben tant d'annadas d'estudis porrian pas nos far una dissertacion aqui dessus? D'accòrd z'an pas aprengut a l'escòla! Mas, i a que la lei linguistica que compta. S'i avia una lei porrian l'aplicar dins lòrs escòlas sens se damandar si quò conven a tot lo monde. Quò seria nòstra dictatura que s'opausaria a una autra dictatura e quand doas dictaturas se rencontran quò es pire que la chaça volanta.

Aprenam a arrestar de dire :"quò es la fauta de l'autre". Que quò es que Jornalet e lo movament occitaniste an aportar coma argument? Es benleu pas un asard si avem pas agut de candidat occitanista o simplament de reflexion. Los autres parlan e nòstres critican. Fasam lo contrari : parlan e los autres seran obligeats de se posicionar per rapòrt a nòstres. Jornalet es pas ren, ilh que se vanta d'aver quauquas centenas de legissors. A mens d'i aver un militant unica?

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